LE CONSEIL MUNICIPAL DU 13 mars 2012 VU "AUTREMENT"

Publié le par L'administrateur

 

yuPour la 1° fois, nous avons pu disposer, en amont du conseil, d'un dossier budgétaire complet mais comme nous avons été, encore une fois, prévenus de la date du conseil au dernier moment, plusieurs d'entre nous n'avaient pu se libérer de leurs obligations professionnelles ou associatives.

 

L'examen de l'exécution du budget 2011 n'a pas fait apparaître de faits notables si ce n'est :

  • -la réclamation par le Syndicat des Sports de l'intégralité de la somme due au titre du remboursement de l'emprunt contracté pour le PER (28 600 euros) ... alors que les travaux, à peine commencés, sont durablement interrompus par la découverte de la pollution du site! Pourquoi avoir débloqué les fonds si vite s'ils ne sont pas utilisés ?


  • - la baisse des recettes du service périscolaire et cantine qui démontre l'échec de la réforme engagée par la municipalité il y a 2 ans.


  • - Un ratio de dépenses par habitant élevé qui montre que l'on vit au dessus de nos moyens.


  • - Un niveau d'imposition déjà lourd pour une commune de moins de 3500 habitants.


  • - La confirmation du doublement de la dette communale depuis 2007 (hors budget des eaux).

 

Comme celui de 2011, le budget 2012 est encore un budget de transitionne réclamant donc ni hausse de taxes ni emprunt nouveau. On peut s'en réjouir en ces temps difficiles mais aussi pointer les retards d'investissement qui s'accumulent et qui risquent de provoquer ensuite un trop plein de dépenses si on ne réduit pas une voilure, à notre avis, trop chargée.

  • - Pour la 3° année consécutive, le budget de Champ Perroud ne comporte que des études et l'achat des derniers terrains privés. L'aménagement de la zone ne commencera encore pas en 2012. Le chiffrage de l'opération promis par le maire pour décembre 2011 se fait toujours attendre.


  • - Le Plan d'eau écologique du P.E.R. est embourbé dans ses problèmes de pollution. Or, aucune dépense d'entretien n'est programmée, en 2012, pour la piscine municipale. Les incertitudes sur l'avenir du plan d'eau devrait pourtant nous inciter à sauvegarder la fonctionnalité de cet équipement communal.


  • - Les dépenses 2012 pour la micro centrale de la Papèterie et pour la rénovation de la station d'épuration intercommunale ne concernent que des études.


  • - Rien sur le devenir des terrains Matussière que la commune a préemptés contre la promesse de les aménager.

Au final, le seul investissement vraiment nouveau prévu au budget concernera l'indispensable réalisation de la nouvelle classe de l'école publique.

 

En dépit de la langue de bois agressive et polémique des réponses à nos questions orales nous avons pu apprendreque:

  • -  le maire ne rejetait pas catégoriquement la possibilité pour la commune d'Entre Deux Guis de participer financièrement à la dépollution du site du futur plan d'eau ce qui serait mépriser scandaleusement le principe "pollueur-payeur". Pourquoi notre commune devrait-elle participer au nettoyage d'un site qu'elle n'a, en rien, contribué à polluer ? L'aménagement de l'ancien site de la Corderie et le déplacement des entreprises Curtas et Textilose risquent décidément de coûter bien cher aux habitants d'Entre Deux Guiers !


  • - nos représentants au Syndicat Mixte de l'avant pays savoyard s'apprêtent à valider le Plan d'Aménagement et de Développement Durable du SCOT (PADD) sans avoir jamais informé les élus sur le contenu de ce schéma de développement ni avoir jamais organisé le moindre débat en conseil pour connaître le point de vue de ceux qu'ils sont sensés représenter ! Drôle de démocrates et étrange démocratie que celle qui repose sur le vote d'un chèque en blanc !

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